Situé à la pointe nord-est du royaume de Lochkold, cette ville portuaire est l’incarnation de l’âme du peuple nordique. On trouve en effet dans ses tavernes, la chaleur qui manque à ses ruelles.
On y boit les meilleures cervoises de tout le royaume, bercé par les chants des pécheurs de Narkal.
Ne manquez pas les grandes fêtes du 5e mois, où la ville célèbre le retour des bancs Sirapile, on y mange et boit comme jamais. La légende voudrait qu’aucun étranger n’y ait fini verre et assiette (qui sont remplis au moins 24 fois, comme le veut la tradition).

« Il n’y a point d’amateur de cervoise qui ne soit venu à Port brise-glace »  ARAK FOLGROD gérant de la Taverne du Poney Ardent.

Au carrefour des 4 chemins, Neuville est le cœur de l’activité économique du royaume de Vernus.
Le centre historique de la ville composé des traditionnelles maisons de briques, accueille de nombreux restaurants, hôtels, tavernes qui reçoivent le flux constant de marchands se rendant à Neuville pour affaire. De nos jours, la ville a bien plus d’intérêt dans sa périphérie, où se trouve l’essentiel de son activité. La grande gare de l’est, véritable prouesse d’architecture, abrite sous ses 25000M2 de verrerie plus de 25 trains vapo-mécaniques qui transitent chaque jour dans ce temple de métal, charriant les plus basiques aux plus précieuses marchandises du royaume de Vernus.
Au sud-est, nul voyageur ne se rendra dans le quartier des boursotiers sans en profiter pour admirer le Palais des mises. Nous vous conseillions aussi de passer devant le sinistère de la planification des actifs productifs indexés sur la fluctuation des marchés à échéances médiane, la haute autorité chargée d’organiser la production à l’échelle du royaume et dont les bureaux ont pris place dans le somptueux Palais des 80 jours. Le marchandage et la corruption y sont permanents, il est de notoriété publique qu’un attaché-case sur deux y est bourré d’objets de valeurs. Le vol de valise est devenu, au grand dam des autorités, un véritable sport local. Aussi, nous ne serions que trop vous conseiller de redoubler de prudence lors de voter visite de Neuville, notamment en ce qui concerne la surveillance de vos effets personnels.

« Ouvrir une boutique de valise ici, c’est une idée de mon arrière-grand-père, un vrai coup de génie à l’époque ! »
Hernest Tragus, gérant de la boutique  » La valise retrouvée ».

Capitale du royaume de Vernus, la cité d’Okwine est une ville presque aussi grouillante que Port milieux. Des tavernes du port au grand Palais des ducs, il vous faudra des semaines pour en arpenter tous les recoins.

Ville fortifiée depuis le règne de Romus IV, Okwine abrite au coeur de ses murs toute la beauté de l’architecture Vernusienne. Qui n’a jamais entendu parler des remparts d’Okwine ou des imposantes sculptures de lions qui terminent la muraille du grand port, et qui lui ont valu le surnom de port aux lions.

Si vous arrivez pour la première fois dans cette cité, nous vous conseillons de passer par l’office d’accueil des voyageurs pour vous y fournir en plans à jour et en brochures informatives.
La ville étant en perpétuels travaux,  il est coutume de dire :  » Qui connait Okwine en hiver, s’y perd en été »
Si vous avez l’âme d’un poète, rendez-vous dans le quartier des galants, où les nombreuses tavernes ont vu naitre au fond d’un verre, le génie des artistes qui ont fait la renommée de ce quartier ou l’ambiance festive et créative ne connait nul répit.
En quête de savoir, vous pouvez arpenter les dédales de la grande bibliothèque, ou bien vous rendre dans l’un des nombreux amphithéâtres de la Suprême Université des Savoirs connue en sciences modernes.
Curieux de la culture Vernusienne, arpentez le grand marché couvert et ses 400 étales.

Vous parcourrez ainsi l’ensemble des terroirs du royaume sans avoir à prendre le train. Ses nombreux restaurants, des plus modestes auberges aux plus raffinés des palaces vous offriront toute la diversité des talents culinaires de l’île du levant.
Voyager dans tout le royaume de Vernus au départ d’Okwine, notamment en vous rendant dans l’une des 3 gares au départ de son exceptionnel Aerogarre conçu par l’architecte Braum Vonverner.  Pour vous déplacer dans cette immense citée, nous vous conseillons d’emprunter les nombreuses lignes de vapotram pour un déplacement facilité, ou faire appelle aux services de fiacre public pour plus d’intimité.
D’ailleurs, question intimité, votre serviteur et cartographe vous déconseille fortement de fréquenter les auberges rouges du port. Ces lieux mythiques d’atteinte aux bonnes mœurs où l’on vous fait payer un prix dérisoire des services de qualité exemplaire.
Enfin, ne manquez sous aucun prétexte le départ de la course nautique reliant Okwine à Port bout, qui donne l’occasion de grandes fêtes.
Comme le veut la tradition, le maire y est jeté à l’eau par son successeur (les élections ayant toujours lieux juste avant la course). Le maire déchu doit ensuite effectuer le tour du grand port à la nage avant d’être autorisé à  remonter sur le quai, donnant ainsi l’occasion à la foule de lui lancer ce qu’elle souhaite, des fleurs au mobilier en fonction de son bilan politique, et ce en toute légalité, vu que le lancer de projectile durant le « bain de maire » est inscrit dans la constitution de la ville.

 » Je vous jure, je suis innocent, c’est un véritable complot, cette affaire du  BIG Maillion a été créee de toutes pièces pour me nuire »
Nicolas Sarkopé, ancien maire, juste avant de rencontrer le piano qui l’entraina au fond du port.

Capitale régionale du bas Vernus, Potelin-ville trône au milieu d’une campagne agricole. Potelin-ville est située à 5 encablures du grand marais des brumes, dont vous pourrez parfois sentir l’odeur si le vent souffle dans le bon sens. Ville d’une grande banalité, il ne se passe jamais rien de bien folichon derrière les murs de cette ville. Bien que très accueillants, les habitants de Potelin-ville ont fait le choix de la tranquillité et de la sécurité. Une monotonie qui en fait la ville avec le plus bas taux de jeunes gens au sein de sa population !
Rien ne vous retiendra dans cette bourgade, si ce n’est un besoin de repos au cours de vos voyages.

 » Au moins, on n’a pas de voyou, ni de bruit la nuit, ni de jeunes turbulents, on est tellement bien ici »
Mijoline Frangeot, doyenne de l’association du club de ramis de Potelin-ville.

Hōseki est la capitale de l’Empire Fang, depuis l’unification du territoire tel que voulut par l’empereur Seng-meï Fang. Cette grande cité portuaire brille perpétuellement de mille feux. Malgré son intense activité, tout semble se dérouler avec  une sérénité propre aux habitants de l’Empire des Fangs. Le voyageur y découvrira de nombreuses merveilles aux recoins de ces étroites ruelles.
Comme tout voyageur, vous découvrirez plusieurs encablures avant votre arrivée l’un de joyaux de la ville : sa tour céleste. Faisant office de phare et d’observatoire astronomique cette tour élancée  attirera votre attention bien avant votre arrivée aux portes de la ville.
Vous découvrirez ensuite l’imposante muraille qui entoure la ville. Construite dès les premiers âges de la dynastie Fang,  les remparts atteignent maintenant 33 toises de hauteur, et sont toujours équipés de  nombreux canons de bronze.
Ne partez pas d’Hōseki, sans avoir longuement flâné sur le port. Les amateurs pourront visiter les chantiers navals, véritable ville dans la ville, ils assurent depuis des siècles la prospérité de la cité en lui fournissant la flotte la plus impressionnante de Titelune.
Bien que vous ne pourrez qu’approché de loin l’immense domaine du palais royal, nous vous invitons à vous rendre dans ce quartier pour découvrir les jardins de Yorokobi no Hana. On raconte qu’on y trouve au moins deux fleurs par habitant, et pas moins de 2000 espèces végétales et animales.

Enfin, profitez de votre passage par Hōseki pour découvrir la gastronomie FANG. On y trouve en effet les meilleures tables du royaume, comme les très réputés : auberge du dragon d’or, palais du palais,  ou les délices du lotus bleu.

« Hōseki, Grande citée impériale, joyaux du couchant, cœur de l’empire , demeure des 5 vertus célestes.  Capitale du grand état souverain, résidence du badastavas d’émeraude, refuge des 100 dragons, ville protectrice des ancêtres des 8 cieux, grand palais des songes, perle du domaine terrestre , parvis de la mer nourricière, maison de tous les Fang. « 
nom complet de la ville d’ Hōseki.

Nichée entre les rives du fleuve d’émeraude et les montagnes ferreuses d’ITAKA, la ville de Simeï jouit d’une large prospérité commerciale. Vous ne trouverez pas meilleure lame que celle fabriquée à simeï. Son quartier des fonderies vaut à la ville son surnom de « ville fourneaux ». Si vous avez besoin d’un objet en métal, ne chercher pas c’est à Simeï qu’il faut se rendre. On trouve aussi à Simeï, les meilleurs orfèvres et bijoutiers de l’Empire Fang, dont les parures sont prisées dans tous les salons mondains de Port milieux.
Si vous vous rendez à Simeï à la fin du printemps, vous pourrez assister à l’étrange cérémonie de la « grande purge ». Durant cette semaine festive, il est coutume de bruler dans les grands fourneaux de la ville, tous les objets qui encombrent les caves et greniers. Cette tradition tire son origine d’une période sombre de l’histoire de Simeï. Durant « la grande épidémie » les habitants n’eurent d’autre choix que de bruler cadavres et mobiliers contaminés. Une période qui a profondément marqué les esprits et qui est aujourd’hui à l’origine de ce grand ménage de printemps.

« Simeï la sublime
cité des mille cent métaux
Brille l’or précieux »
Wung tshu-han, célèbre poète antique inspiré par sa visite de Simeï.

Plus de 2000 mineurs y extraient quotidiennement le charbonard et les divers métaux vitaux pour l’économie du royaume de Vernus. Chaque jour ce n’est pas moins de 7 trains vapo-mécaniques qui quittent la gare chargés de leurs précieuses marchandises.

 » C’est pas tous les jours faciles, mais faut bien nourrir la famille, tant que tu finis pas enseveli, c’est un métier comme un autre »
Dany Laster, mineur de charbonard.

Souvent couvert d’un épais brouillard humide ce recoin du royaume de Vernus en est surement le plus inhospitalité. Impraticable à pied comme à cheval, cette vaste étendue regorge de créatures hostiles. Nous ne saurions que vous déconseiller de vous y rendre sans avoir rédigé votre testament en bonne et due forme. Vous pourrez tout de fois vous faire une bonne idée de ces marais en prenant la ligne de ferry qui remonte le fleuve central au départ de Port rouge. Une croisière très prisée des citadins en manque d’exotisme et d’aventure.

« Ramasser les restes des quelques abrutis qui viennent camper par ici, je vous dis pas la galère, pis y’a l’identification aussi, t’a vu la mâchoire d’un crocorex, t’as compris ce que j’veux dire, la galère, la galère »
Alain Trapmel  responsable des gardes des eaux et forets du Parc du grand marais des brumes.

Rare sont les aventurier qui ont osé resté plus d’une semaine sur l’ile lewis. Le mont Carolin qui domine l’île rejette en permanence des panaches de gaz varié affectant la faune, la flore et bien entendus les autochtones. Quand l’île n’est pas couverte  d’un épais nuage de fumé ( ce qui arrive au moins deux fois par semaine)  on peux y découvrir de somptueux paysage unique au monde , plante atypique, champignon géant,  cascade d’eau chaude ( attention tout de fois, s’y baigner plus d’une heure peux provoquer quelques hallucinations). Bien que d’étant d’humeur très instable, les habitants de l’île restent très ouvert et accueillant et à l’heure du thé ( que les habitant on élevé au rang de religion) vous en vous y sentirez jamais seul.

« Cet endroit est incroyable,
Cet endroit est vraiment incroyable,
Cet endroit est incroyablement incroyable, « 
Arturius Matium 1er explorateur de l’île

Composée d’exactement 1182 montagnes, la chaine aux mille montagnes n’est peuplée que de rares tribus éparses. D’après les légendes, de nombreuses créatures légendaires y ont trouvé refuge. L’immense étendue de cette zone et son caractère inhospitalière en font l’un des endroits les moins explorés de l’Empire Fang. On dit que certaines montagnes sont si hautes, que personne n’en a jamais vu la cime.

« Putain, c’est haut ! »
Herbet vandeberk 1er explorateur à survoler la chaine en girodirigeable

Perdus au coeur de la grande forêt du bas, se trouvent les nombreux villages des tribus Akech. Pacifiques et accueillants, les Akechs vivent en harmonie avec la forêt qui les entoure.
La capitale ET’YAKA ne compte que 1200 habitants, on y trouve notamment la pyramide du conseil et la hutte des dilemmes. Hormis leurs grandes autosuffisances les Akech tirent quelques profits du commerce avec l’Empire des Fangs, principalement des plantes médicales, mais aussi des pierres précieuses qui sont extraites dans les montagnes au sud-ouest d’ET’YAKA.
À l’ouest se trouve le petit port de Rama qui constitue le second point d’entrée des Basses terres.
Toutefois, nous ne saurions que trop vous conseiller d’éviter de passer par la mer, les eaux au large de Rama ont la fâcheuse réputation de grouiller de navires pirates.

« La forêt est ma maison
la forêt est ma mère
la forêt est mon ventre
La forêt est ce que je suis »
Chef AWAKETAL de la tribu des hommes lianes.

Capitale du royaume de Lochold, Brokwin est surement la plus imprenable des citadelles. Perchée dans les montagnes, sa seule entrée se fait par le pont des 12 portes qu’aucun stratège n’a jamais réussi à franchir. Refuge millénaire des habitants des plaines, cette cité royale offre au visiteur une majestueuse architecture pleine d’histoire. Une fois par semaine vous y retrouverez « le grand marché » où s’échange toutes les marchandises les plus variées, marché qui finit par d’énormes banquets où l’on trinque aux affaires conclues le jour même.

 » Enfoncez-moi cette saloperie de 10 portes »  Général Awindal, juste avant sa défaite lors du 5e siège de Brokwin.

Petite ville portuaire de la côte ouest, Port-rouge est un petit port de pèche et de plaisance. De nombreux habitants du royaume y viennent profiter des grandes plages de sable, de ses casinos et de ses nombreuses activités thermales et nautiques.
L’activité de la ville s’articule entre la pêche traditionnelle des bancs de sardinaux australs et l’activité touristique.
Malgré quelques tentatives au cours de l’histoire Port-rouge n’a jamais pu développé son activité commercial en raison de l’absence de grand port sur les côtes orientales de l’île du couchant. Mais l’arrivée de touristes en masse depuis l’ouverture de la ligne 5 express vapeur, rapprochant ce petit port pittoresque à seulement 16h de voyage de la capitale, a permis à cette tranquille bourgade une croissance rapide. Ne manquez pas sous aucun prétexte sa gastronomie simple et généreuse tournée vers la mer que l’on déguste accompagnée d’un vin blanc et sucré des plaines d’Isbard.
Sachez que pour une raison qui tient de la tradition locale, le port du haut de forme y est proscrit dès la tombée de la nuit.

« Avant on péchait le sardinaux, mais avec toutes ces morues venues des villes se dorer les nageoires, j’vais finir par me reconvertir »
Maximilien Buren pécheur de Port rouge

Bourg-du-bout est la ville la plus orientale du royaume de Vernus, connue de tous navigateurs en raison de son imposant phare indiquant l’entrée du détroit de Julius. Cette bourgade pittoresque entourée de falaises à inspirer grand nombre de peintres. Tout amateur de fruits de mer considère Bourg-du-bout comme un pèlerinage obligatoire. Définitivement tournée vers la mer, cette ville respire l’air du large jusqu’au cœur des habitations.

« Passé Bourg-du-bout, c’est plus chez nous »
Inscription gravée sur une stèle à la sortie du port

Idéalement situé entre les deux continents, Port-Milieux est le centre politique et économique du monde. Ville bouillonnante d’activité, point de passage au carrefour des 5 nations, port milieux ne dort jamais. Ne manquez pas ses imposants bâtiments comme le consul du monde ou la grande archive. Visitez ses nombreux marchés ou s’étalent  l’éventail des richesses des 5 nations , et si vous l’osez, posez un pied dans l’une des nombreuses tavernes de port est et port ouest. Port-Milieux offre tellement de possibilités que quiconque peut y faire fortune ou la quitter ruiné. C’est d’ailleurs à Port-Milieux que Lord TYO a fait sa fortune et a ouvert son fameux cabaret.

« À Port-Milieux, ne ferme jamais les yeux, au risque de rater le somptueux  qui t’aurait rendu heureux ou bien de perdre aux jeux et finir gueux »       Maxime de Port-Milieux

Grande cité enjambant le fleuve de jade, capitale du nord de l’empire des Fang, Tasa-Saké est notamment réputée pour ses sculptures et poteries, ainsi que pour son université des sciences médicales où sont regroupées les plus éminents spécialistes de ce domaine. La grande place laissée à la végétation fait de Tasa-Saké une ville ou il fait assurément bon vivre.
On y trouve aussi les meilleures distilleries d’alcool de riz de tout l’empire Fang. À l’arrivée de l’hiver (qui peut être rude dans cette région) il est de tradition de déboucher la cuvée de l’été précédent pour retrouver un peu de la chaleur estivale.

« Qui brise une poterie de Tasa-Saké voit son karma alourdit d’un lourd poids, que seul le temps allégera »  devise des potiers de Tasa-Saké.

La ville bambou est l’interface économique et politique entre l’Empire des Fangs  et l’état intertribal des Basses terres. Entièrement construite en bambou, cette ville n’est qu’a cinq encablures de la lisière de la grande forêt du bas, pourtant son atmosphère vous laisse déjà penser que vous êtes perdus en pleine jungle.
Vous y trouverez grand nombre de produits exotiques. Toutefois, nous vous mettons en garde sur sa gastronomie tout à fait authentique qui surprendra le palais néophyte.

« N’y buvez, ni mangez rien, couvrez vous de façon à prémunir toutes piqures et morsures et vous quitterez peut-être Zinlakech vivant »
Général Tanaki, Chargé de l’exploration de l’Empire au service de l’Impératrice.

Niché au pied des montagnes des cinq seigneurs, le grand palais du conseil et le centre politique du royaume de Vernus. Véritable mini ville, le grand palais accueille en permanence pas moins de 3000 personnes. C’est dans la grande chambre des colonnes, que sont prises toutes les décisions politiques au vote proportionnel représentatif pondéré des 333 conseillés.
Ancien palais des rois de Vernus, cette antique bâtisse pourrait raconter toute l’histoire de cette partie du monde, si ses murs avaient plus de bouches que d’oreilles.

« 3270 repas par jours ce mois-ci, dont 457 menus spéciaux, tout à base de produit frais et de grande qualité, croyez moi c’est pas facile tous les jours,  surtout depuis la mise en place des contrôles anti empoisonnement »
Chef Brohan, responsable des grandes cuisines du Palais.

Depuis l’événement, les basses terres sont coupées du royaume de Vernus par l’imposant Fort Romus, bloquant l’unique défilé serpentant entre les montagnes de la chaine des alpinères. Le Fort Romus se dresse sur la route des créatures de basses terres, disposant d’un arsenal prévu pour leur réserver un accueil des plus cordial, il n’a jamais été franchi depuis son édification par l’empereur Romus.
Cette importante fortification est complétée par un impressionnant dispositif de tours relais disposées tout au long de la chaine des Alpinières. Bien connues des habitants du royaume de Vernus, ces tours sont gardées par les « volontaires ».
Chaque sujet du royaume doit lors de sa 20e année consacrée 6 mois à son service de garde « volontaire ». Chaque tour est gardé par un groupe de 20 jeunes gens de service qui passent aussi 6 mois en autarcie sur la cime de ces montagnes. Étant donné que les créatures des basses terres ont fini par renoncer à leurs explorations, il est très rare d’assister à une confrontation lors des 6 mois de service. Aussi au fil du temps cette mission a perdu sa vocation stratégique au profit de sa dimension démographique.
D’après les statistiques du sinistère du comptage des variables ordonnées et désordonnées issues de l’observation des phénomènes numériquement quantifiable, 43% des mariages sont conclus entre deux personnes qui se sont retrouvées de garde dans la même tour.

« Fort Romus, 3  goules par ans, mais 63 nouveaux née, je me demande sérieusement si nous autres, soldats, avons encore quelque chose à faire par ici, c’est des sages femmes qu’il devrait envoyer pour garder le fort »  Général Rockster , responsable actuel de la ligne de défense de Fort Romus

Autrefois appelé l’île aux oiseaux, ce petit bout de terre au sud-ouest de l’île du couchant est devenue un lieu oublié des navigateurs qui se gardent bien de l’accoster. Depuis le traité du 6e pion, tous les condamnés à perpétuité des 5 nations y sont envoyés. Véritable poubelle des cinq nations, ce lieu n’est présenté par le cartographe que par souci d’exactitude.

 » Avant c’était des mouettes, reste plus que les vautours et les corbeaux »
Taar Ertakin : pêcheur de grand flétan

Une fois, traversé le pont des cinq seigneurs (une merveille technique qui vaut à elle seule le voyage).

Le voyageur découvre l’île de Yadé-Yokaï et son atmosphère si mystérieuse.

En raison de ses très nombreux temples et cimetières, l’île baigne dans une constante ambiance de recueillement et de méditation.

Pilier de la vie culturelle de l’Empire des Fangs, l’île de Yadé-Yokaï est à l’exception de la petite ville de Fo-Zen, entièrement sacralisée.

Aussi nous vous déconseillons de vous y rendre sans un guide ou de solides connaissances sur les cultes et mythes locaux. À l’exception de ses lieux spirituels, l’île est pratiquement vierge, car hormis les temples et monastères, aucune nouvelle construction n’y est autorisée…

L’île regorge de mythes et légendes, ce qui n’est pas surprenant au vu de la faune endémique de l’ile, incluant quelques espèces littéralement féeriques qui laissent aux rares chanceux qui les ont aperçu un souvenir impérissable.

“ Maintenant que tu as traversé le pont des cinq seigneurs, au seuil de cette porte libère ton âme de ce qui l’encombre avant de pénétrer sur l’île vertueuse et céleste de Yadé-Yokaï “
Inscription gravée sur l’arche qui accueille le visiteur de l’île